Premier relais de l’année le week-end dernier, le Championnat d’Ile de France des clubs de CO que j’avais tracé l’an dernier. En 2012 c’est le TOM (Toutes Orientations Meaux) qui organise dans une forêt où nous avions couru le championnat d’Ile de France longue distance l’an dernier et où j’avais fait… pm ! Un mauvais présage ?

Le soleil est de sorti mais après les 20 ou 25°C de la semaine dernière, cette fois les gants étaient nécessaires avant le départ ! Le club présente 9 équipes et j’ai l’honneur d’être capitaine de l’équipe 1. Il faut dire que je suis de loin le plus vieux de l’équipe… Mince, j’avais pas l’habitude de ce statut-là !

L’objectif de l’équipe est la 1ère place après avoir été à chaque fois 2èmes derrière le CSLG Melun lors des deux dernières éditions. En plus cette année, il leur manque quelques excellents coureurs donc on y croit ! On se méfie aussi de l’équipe costaude de la Garde Républicaine. La caméra est de sortie pour immortaliser quelques passages…

L’effervescence monte autour de la ligne de départ et le départ est donné à 9h30. C'est ensuite le mini-relais qui commence. Tous les spectateurs se dirigent ensuite vers la balise spectacle pour attendre fébrilement qui va se présenter en premier après 30 minutes environ… Et c’est Balise 77 (qui fait pm d’ailleurs sur ce poste, sans doute à vouloir pointer trop vite !) et le CSLG qui passent d’abord suivi à 1 minute par l’AS IGN et très vite par Alexandre pour la 2ème équipe du club et la Garde républicaine, tandis que Benoit suit pour mon équipe et fait une bonne dernière boucle pour passer le relais au contact des équipes précédentes ! Thomas et Quentin P arrivent aussi dans les 10 premiers. Je commence plus sérieusement l’échauffement en attendant le passage à la balise spectacle du 2ème relayeur de l’équipe, Aymeric, parti un peu derrière son frère Alexandre.

Le CSLG est maintenant bien installé en tête, devant Balise 77, tandis qu’Alexandre puis Aymeric passent avec environ 5 et 6 minutes de retard, ayant un peu jardiné chacun de leur côté autour de la même balise ! Direction le sas de départ pour moi : je pars en 4e position, quelques secondes derrière Greg pour l’équipe 2.

On se retrouve tous les deux sur mon premier poste mais qui n’est pas celui de Greg ! L’équipe 1 repasse donc (temporairement) devant . J’enchaine sans erreur et tout seul jusqu’à la balise 5 mais les sensations physiques ne sont pas très bonnes. J’aperçois pourtant devant en allant vers la 6 le relayeur de Balise 77, César, qui pointe un peu avant moi suite à une approche pas très précise du poste.

Nous faisons une sortie de poste différente et je me retrouve à nouveau seul pour pointer les balises 7 et 8. Il me rattrape en chemin vers la 9 où je ne dois pas choisir le passage le plus courant ! Nous attaquons ensemble la 10 mais je plante mon azimut sommaire et me recale à la souche en bordure du chemin à l’est. 2 minutes d’erreur… Petit loupé en route vers la 10 où je lis mal ma carte et prends le mauvais sentier, ce qui me fait perdre encore quelques dizaines de secondes. Puis une erreur bête de concentration pour la 13 où je manque mon point d’attaque à trop vouloir préparer la suite du parcours ! Du coup, m’en rendant compte, j’attaque un peu n’importe comment et doit finalement me recaler sur l’intersection au sud avant de trouver la balise… 1’30 d’erreur à nouveau. D’ailleurs c’est drôle (ou pas…), j’avais fait au même endroit il y a un an exactement la même erreur de dépasser ce même point d’attaque !! Simple coïncidence ?!

Après être repassé par-dessus la voie ferré, je rejoins à nouveau César à la balise 15, qui a dû me dépasser sur ma boulette précédente. Petite variante à la 16 où nous avons 2 balises différentes à pointer puis je profite d’une petite erreur de sa part pour passer devant à la 18. J’arrive donc 2ème à la spectacle où on me dit que je n’ai rien perdu sur le CSLG… Bon, ça veut surtout dire que je n’ai rien rattrapé mais ce n’est pas très surprenant vues mes quelques erreurs ! Hélas, j’en refait une juste après en n’allant pas assez loin à la 22. Je passe donc le relais à Lauriane en 2ème position (Balise 77 est repassé devant sur ma dernière bourde mais en faisant à nouveau pm), mais toujours à 5’ du CSLG… Décidément, mon orientation, notamment en relais, n’est pas assez « fluent », comme le dirait Christophe ;) La Garde Républicaine et la 2ème équipe du club sont 3 et 4ème à ce moment.

Le temps de me changer et Lauriane est déjà de retour, ayant repris près de 2 minutes : on se rapproche… Antoine part à foooooond sur son relais, impressionnant ;) Mais surtout il revient en tête (et toujours à fond) à la balise spectacle avec 2 minutes d’avance sur le CSLG !! L’ambiance monte d’un cran côté GO78 ! Hélas elle retombe rapidement car il fait lui aussi une erreur sur la boucle finale qui permet à Fabrice Vannier de partir avec 4 minutes d’avance sur Maxime. Là, ça semble mission impossible pour la victoire et on se reconcentre sur le podium car la Garde républicaine nous talonne à quelques secondes en 3è place ! Mais Maxime nous sort une course canon dans le même temps que Fabrice Vannier et assure la 2ème place !

Nous savourons le podium le temps d’un couloir tous ensemble… mais Maxime est pm sur le poste que nous devions repointer après la traversée du pont au-dessus de la voie de chemin de fer ! Dommage pour nous mais l’équipe 2 prend la relève sur le podium en terminant à la 3ème place ! En plus les jeunes pousses du GO78 font le doublé sur le mini-relais, avec également une 5ème et une 7ème place, et le club remporte, comme souvent, le trophée récompensant le club avec le plus grand nombre d’équipes classés. En effet, toutes les autres équipes ont bien marché avec les 10ème, 14ème, 16ème, 18ème, 21ème et 22ème place sur 32 équipes classées et 43 équipes au départ ! Et toujours un max d’ambiance et de bruit assuré par le club à la balise spectacle

Bon je dois me faire malgré tout un constat alarmiste : je me suis trouvé une nouvelle malédiction ! Après la 77 où je ne suis jamais classé, là c’est la forêt de Montceaux qui est maudite pour moi (et mon équipe du coup). A chaque fois je (on) fais (fait) pm et en plus je rate systématiquement le même point d’attaque à l’intersection de chemin qui borde la voie de chemin de fer  C’est grave docteur ?

... avec dimanche dernier le championnat longue distance de CO de Picardie à Pierrefonds, après l'Orientoise de la semaine d'avant. 14.1km à vol d'oiseau en forêt de Compiègne pour 16.7km en réalité en 1h35 où il a fallu tenir le rythme physiquement car la course était assez simple techniquement avec une super visibilité et quelques raidards bien costauds. ça a bien tiré dans les jambes à nouveau (heureusement c'était plus court qu'à St-Just !) mais mon orientation a été impeccable avec peut-être juste quelques choix pas forcément les plus directs ou les plus judicieux. Du coup, je fais à nouveau prem's (de peu) des 5-6 qui s'étaient aventurés sur le circuit A, dites donc ! Pas un seul picard parmi nous d'ailleurs, pour un championnat de Picardie, faut le faire... Mais ils sont où les picards ?!

Mes 2 cartes avec la trace GPS:

Après la malédiction de la 77 en 2011, bonne année 2012 avec la COPS Night, course de nuit à handicaps !

Le principe: 3h pour trouver 32 balises (moitié de jour, moitié de nuit) certes, mais en perdant une lentille de contact 30s après le départ puis sa boussole après 30 minutes. J'ai inventé les règles samedi soir à Igny pour pimenter un peu la course

Bref, j'ai vite compris que ça n'était pas mon soir et le moral en a pris un bon coup, surtout en m'empêtrant dans les ronces peu après pour rejoindre le passage obligatoire vers la carte 2 où je perds une petite dizaine de minutes. Mais je me suis fait violence, d'un oeil, pour trouver ces balises tant bien que mal en 2h20, 5e malgré tout. L'absence de boussole m'a joué quelques tours notamment à la balise 62 où je dévie trop au sud dans la clairière en cours de route puis sur la 38 en fin de course. Quelques erreurs stratégiques en fin de course aussi sur l'attaque de la 45 notamment (bloqué plusieurs fois par les ronces) et sur l'ordre des balises peut être.

Malgré mes déboires personnels, c'est resté une course bien sympa et variée (de la forêt propre à Verrières, un peu de ville en liaison et enfin de la forêt bien verte de nuit, façon commandos dans Bois Brûlés ). Et puis c'est toujours un format que j'apprécie malgré tout. L'organisation du COPS a par ailleurs eu ses propres déboires avec l'interdiction très tardive de l'ONF de courir à Verrières de nuit puis le vol ou la destruction de 5 boitiers de balises !! Mais où était la police ?! Arf...

Les cartes avec ma trace GPS:

Après un automne 2010 dans le froid norvégien, j'ai attaqué l'automne 2011 dans la douceur méditerranéenne ! D'abord une formation pro à Martigues, l'occasion de quelques escapades dans les calanques de la Côte Bleue, du côté de Carry-le-Rouet... Ensuite, une semaine de vacances à Malte et Gozo, à visiter temples et forteresses hospitalières et/ou britanniques, baignée par la mer la plus claire que je crois avoir jamais vue !

Enfin côté sportif, après plusieurs semaines très calmes à tenter de faire disparaître (en vain) cette fichue tendinite rotulienne qui m'accompagne depuis le Grand Raid 73 de mai dernier, je me suis invité à la dernière minute à un WE avignonnais de course d'orientation pour participer aux championnats de France de sprint (grâce à une qualification déjà laborieuse début septembre) et au Critérium National des Equipes (CNE). 

QUALIF

Arrivée à Châteaurenard avec les Lemaires après une nuit un peu courte au F1 d’Avignon. On entre en quarantaine dans un gymnase pour une longue attente avant le départ. Tout le monde tourne en rond dans le gymnase pour s’échauffer, il ne faut pas se tromper de sens… Je me sens tonique mais essoufflé… Bizarre…

Mon tracé sur Matrace, série A3: ici

Direction le départ. La 1^ère balise est facile, j’arrive bien à rentrer dans la carte et surtout l’échelle si particulière pour le sprint. On commence autour d’une colline rocheuse et plutôt dégagée au niveau de la végétation. Pas de souci pour les postes 2 et 3, si ce n’est que je me sens lent et poussif physiquement, déjà lactique…

    "Trouvé !", sur le poste 2, photo Isabelle Rora

Un choix intéressant pour le poste 4, je contourne la partie la plus haute de la colline par le sud-est, sans doute une bonne option. Léger décalage à l’approche du poste mais je me recale en voyant les rochers de la crête.

A nouveau petit doute sur le poste 7 qui m’oblige à m’arrêter pour bien lire la carte : je suis du mauvais côté d’un gros rocher que je dois contourner par le nord. Une dizaine de secondes perdues.

Une photo prise par l'orga pendant la qualif

Double drame pour aller à la 9 : en choisissant mon itinéraire, j’oublie une 2^ème barrière infranchissable sur mon choix et je me tords douloureusement la cheville dans la descente. Je me retrouve à tituber et me rends compte trop tard de mon erreur qui me fait faire un petit détour. Une trentaine de secondes perdue.

La douleur immortalisée par Isabelle Rora, qqs secondes après le tordage de cheville...

La douleur se calme à force quand même un peu et je continue tant bien que mal. J’anticipe bien cette fois les ouvertures dans les barrières pour aller au poste 11. Pas de problème non plus pour la 12, si ce n’est que je me traine… Choix intéressant pour la 13, j’opte pour le nord, mais ça devait se valoir. Sur la 15 je choisis de longer le pied de la colline quand la plupart ont fait demi-tour pour repasser près de la 13 mais je ne suis pas convaincu d’avoir fait le mauvais choix. Ça devait aussi se valoir. J’en finis en 18’22, chaud pour la qualif…

Après l’attente des dernières arrivées et un bon casse-croûte, je me retrouve 10^ème/28 de ma série pour 10 qualifiés, c’était chaud !! Pour mon 1^er CF de Sprint élite, j’atteins la finale malgré un physique un peu court et une cheville tordue, incroyable ! En attendant la finale, Sarah me pose un strap qui sera indispensable pour arriver à figurer honorablement. Le soleil tape et on est quand même bien, dans l’herbe, pendant le sprint open, en attendant la finale…

FINALE

La finale commence par une attente imprévue au départ, une fois sorti du gymnase de la quarantaine : il manque un poseur et c’est avec environ 20 minutes de retard que le 1^er départ est finalement donné. Je suis le 4^ème à partir vue ma qualif ric-rac ! Comme d’habitude avant ce genre de course, les sensations physiques ne sont pas bonnes et je suis plutôt concentré sur la manière de poser mon pied droit pour éviter les douleurs à la cheville…

Mon tracé sur Matrace, série A3: ici

Poste 1 : j’essaie malgré tout de tenir un bon rythme. Je ne le fais pas vraiment exprès mais j’arrive au début de la pente pavée (ou bitumée je ne sais plus) avec des marches qui mènent à la balise, ce qui m’évite de couper dans la pente sur un terrain moins stable.

Poste 2 : je suis la pente puis monte le sentier vers la balise, pas de souci.

Poste 3 : le poste n’est pas évident et j’ai une hésitation en quittant la balise 2. Je vois la possibilité de contourner les remparts, qui était sans doute la bonne option, mais je me laisse embarquer par le chemin pavé qui monte vers le château. La zone est difficile à lire en course et m’oblige à faire une petite pause près du poste 5, alors qu’il y a pas mal de GO qui m’encouragent, dommage ça aurait fait mieux de passer à fond ;) Je ne vois pas le chemin le plus direct par l’escalier au pied du château et pars par la droite, ce qui fait un petit détour. Je croise Maxime Bonneau parti 2 minutes avant en route vers la 5. J’ai l’impression d’avoir gagné du temps mais en réalité c’est infime.

Poste 4 : erreur de lecture en quittant le poste 3 : je remonte les escaliers sur la petite place avant de descendre en contrebas et d’aller trop loin dans le flanc chercher le poste 4. Je fais demi-tour en réalisant mon erreur mais perds une quarantaine de secondes sur le coup…

Poste 5 : je suis passé à côté tout à l’heure donc je ne me pose pas de questions et reprends le même chemin qu’à l’aller, donc pas le plus optimal mais ça se joue à qqs secondes seulement.

Poste 6 : c’est le plus piégeux du parcours. Je ne vois pas sur la carte la barrière en travers du passage qui mène au poste depuis l’église. La descente de la colline est scabreuse, avec des branchages mort à terre, et je perds du temps pour préserver ma cheville. Je suis en retard sur la lecture de carte et dois 2-3 fois m’arrêter très brièvement pour lire la carte et vérifier que je ne pars pas n’importe où. En passant au niveau de l’église, je ne vois pas de ruelle (normal elle est barrée par une porte) et suis pris d’un doute. Je remonte pour constater, enfin qu’elle est barrée et repars en lâchant un juron vers le bas pour contourner le pâté de maison. Une consolation : l’itinéraire que j’ai pris était, je pense, le plus rapide, dommage que je n’ai pas vu en passant que la ruelle était barrée !

Postes 7 à 9 : la suite est moins technique jusqu’au poste spectacle mais je suis un peu court physiquement pour remonter au poste 7. Je pense faire les bon choix sur la 8 et la 9, même si je ne suis pas loin de rater une bifurcation avant la 9 !

Poste 10 : piège évident, la ruelle qui se poursuit depuis le poste 9 vers le 10 est barrée. Mais je n’arrive pas à bien le lire et en avoir el cœur net sur la carte. Je commence à partir par la fameuse ruelle en quittant le poste 9 mais je m’arrête bien vite pour vérifier et me rendre compte à nouveau que ça ne passe pas. Demi-tour ! Juste avant d’arriver au poste, 2 dames assises sur un banc me disent : « elle est là » en m’indiquant une balise que j’ai passée sans la voir. Je la pointe mais évidemment ce n’est pas la mienne. Argh ! Encore environ 30 secondes perdues sur ce poste…

Postes 11 et 12 : pas de problème, ils sont faciles. Il y a du monde à la fontaine qui encourage, c’est sympa.

Postes 13 et 14 : je suis bien attentif sur la position et la déf des balises 13 et 14 pour éviter les détours en approche de poste.

Poste 15 : je fais en revanche une erreur en sortie de la 14, dans le rouge, en faisant un petit détour d’une dizaine de secondes pour rejoindre la 15.

Poste 16 : pas d’erreur mais quelques hésitations pour ne pas me tromper dans les ruelles.

Poste 17 : pas de problème

Poste 18 : je fais le bon choix (par le bas) pour limiter le dénivelée vers la balise 18.

Postes 19-20 : il n’y a plus qu’à sprinter. Je me surprends à avoir encore du jus !

Je finis en 19’46’’. Le speaker m’annonce 2^e (sur 4, hein ;) ), je me dis que ce n’est pas si mal, d’autant que les sensation physiques sur cette fin de parcours en ville ont été bien meilleures que ce matin en qualification. Une course technique, un peu en forêt, un peu en ville, que je suis bien content d’avoir pu courir. Je finirai 29^e/40, bien loin des 15’ du vainqueur Vincent Coupat. Mais vu l’entrainement actuel, la cheville en vrac et le fait que cette place me qualifie d’office aux championnats de France de sprint de l’an prochain, je me dis que c’est assez inespéré !

CNE

Le lendemain pour le CNE, après une courte nuit, la cheville douloureuse a nettement plus souffert sur les terrains irréguliers et caillouteux et dans la garrigue piquante entourant l'abbaye de St Michel de Frigolet. Malgré les paysages magnifiques, j'ai pris peu de plaisir à courir, crispé pour éviter les douleurs dûes à l'entorse et sans pouvoir courir franchement. En revanche, assister au déroulement des relais des équipes du GO78, depuis le départ de nuit jusqu'à la dernière arrivée a été encore une fois un très chouette moment. Mon équipe finit 14e chez les hommes, un peu en-deça de l'objectif du top 10, mais malgré tout sans doute la meilleure place obtenue par le club jusqu'à présent en hommes au CNE.

Mon tracé, dans les H50 (relais 5 et 7) sur Matrace: ici

Suite des évènements: soigner la cheville et le genou puis préparer le Raid 28 avec l'équipe de la Course du Coeur de Laurent Berthier... Avec sans doute la Noctorientation en préparation.

... ou comment égayer les mercredis soirs du mois de juin !

Bon cela dit cette année a été un peu maudite pour moi ! Après ma chute du Grand Raid 73 et la tendinite du genou qui a suivi, la 1ère étape était juste l'occasion pour moi de tester le genou après 10 jours de coupure totale et juste ava,nt le CFC. Bref, petit trottinage sur qqs balises dans la forêt de Marly puis je mets le clignotant.

Je peux courir normalement la 2ème étape bien que le genou se fasse un peu sentir à froid. Un tracé avec des zones assez techniques à Champ Garnier et dans la zone sud de la forêt du Manet. Des plantons à la 4 et à la 15 puis des imprécisions sur presque toutes les balises de la fin, que je prends à chaque fois en faisant demi-tour, me mettent 4e à 5 minutes du vainqueur environ.

Je cours aussi normalement la 3ème étape. C'est la plus facile mais je rate les 2 seuls postes un peu techniques: la 11 où je choisis volontairement le choix direct mais plus difficile pour l'orientation. Je vasi trop vite et me trompe d'avancée dans le flanc mais c'est vite corrigé. puis la 16 où je ne vais pas assez loin en remontant le flanc et grenouille avant la bonne zone avec Adriaan. Cela dit je finis 3e à qqs secondes du 1er, preuve que les jambes étaient au RDV.

En revanche, je suis un peu gourmant et enchaine avec une séance de côtes où le genou de fait sentir... En rajoutant par dessus le Défi Nature entreprises le lendemain, je décide de faire une bone pause pour aider le genou à guérir. du coup l'étape 4 passe à la trappe, j'y fais juste un saut pour faire quelques montées à la marche et aider à la dépose.

On termine en apothéose, sur mon terrain de jeunesse au Bois d'Aigrefoin et où  je fais régulièrement des séances de côtes.Nouvelle carte en plus, de quoi se faire plaisir en principe, mais visiblement je n'y étais pas, peut-être la tête déjà dans les Ecrins... Bon, raté dès le poste 1 où je prends le mauvais chemin par manque de concentration et mets du temps à comprendre. Ensuite en descendant sur le poste 4, je chute lourdement sur la cuisse et me fais une belle béquille ainsi qu'un coup sur mon genou tendinopatheux, heureusement sur le côté et pas sur mon tendon douloureux. Je claudique péniblement sur les 2-3 postes suivants, le temps de merdouiller encore le poste 7 où je n'arrive pas à faire le lien entre la carte et les mouvements de relief que je vois. Le ponpon pour le poste 10 où je prends un mauvais chemin et erre sans comprendre pendant 10 minutes dans la zone des postes 5 à 7 et la zone de chablis avant de retrouver une des 2 carrières... O rage, ô désespoir... Je commence à regretter d'être venu, d'autant que je passe mon temps à me vautrer car la foret est assez sale sur le nord de la carte. Et je jure à chaque fois (j'ai cassé les oreilles de quelques autres coureurs !)... Pour couronner le tout, je me fais une réaction allergique dès l'arrivée franchie à la 19e place avec démangeaisons à gogo, plaques jaunes d'exema... ça m'était déjà arrivé il y a un an et en Norvège, l'enquête progresse et il semble que je ferais bien d'éviter de manger du pain complet avant de courir !

Je termine le trophée 6e senior, cette dernière étape me coûtant le podium. Mais bon visiblement, c'était pas mon année ! Il faudra quand même resserrer les boulons techniquement d'ici août sinon les étapes du O'Festival à Annecy risquent de durer un peu trop longtemps... Cela dit pour le moment, fini la CO jusqu'au tour de l'Oisans et des Ecrins et direction Briançon samedi soir pour une reco de 3 jours de la 2e moitié du parcours !