Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 19:51

Après 2 semaines de convalescence pour le genou droit, retour aux affaires en forêt ce WE à l’occasion du grand rendez-vous annuel de la course d’orientation : le championnat de France des Clubs de course d’orientation, un peu l’équivalent des interclubs d’athlé que je faisais plus jeune pour l’ambiance et la ferveur dans les encouragements de tous les coureurs du club. Bref un rendez-vous incontournable !

 

Co-voiturage avec Greg et Lise du club de Douai (concurrente directe de l’équipe en N1, mais on a été sport et on en l’a pas abandonné sur une aire d’autoroute  ) vers la Lorraine car c’est le club de Fameck qui organise cette année. 1ère course individuelle le samedi : le championnat de France de moyenne distance par catégories. Bon, la course est un peu biaisée car certains élites se préservent pour le relais en ne se mettant pas en catégorie élites et/ou en courant « en-dedans » mais je réussis quand même une bonne place, 16e place en H21E, pour cette course de reprise depuis le Grand Raid 73. Une bonne erreur de 2’ quand même sur le 6e poste, piégé par une trace de camion confondue avec le chemin qui devait m’amener sur la balise puis le doute qui me fait hésiter avant de pousser assez loin dans le flanc pour trouver le poste… Quelques petites imprécisions sinon mais vite corrigées. Physiquement, j’ai quand même souffert : une grosse côte après cette même balise 6 m’a bien coupé les jambes et la chaleur était difficile à supporter sans eau. Mais j’ai une satisfaction principale qui est que mon genou ne m’a du tout gêné en course. A noter pour le GO78, 2 championnes de France (Lucile et Lauriane) et une 2ème place chez les jeunes (Quentin R) ! Ça tombe bien, ils sont tous dans mon équipe pour demain 

 

CFMDcat - trace

La carte de la moyenne distance avec mon tracé GPS


Après une douche express au Formule 1, un apéro pour l’anniversaire de Quentin B sous le porche d’entrée de l’hôtel pendant un méga orage, on se retrouve au restau pour manger des lasagnes et faire le traditionnel briefing d’avant CFC. Toujours un grand moment avec présentation des équipes par Nathalie et acclamation bruyante de chacun puis consignes pour le lendemain (notamment le désormais fameux « pas de pm » qui avait été particulièrement bien respecté l’an passé). Cette année, nous avons à nouveau une équipe dans chaque division N1, N2 et N3, 2 équipes en N4 et 3 équipes sur le trophée Thierry Gueorgiou qui permet de faire courir les plus jeunes. Leur composition a été compliquée par de nombreuses blessures les jours précédents et jusqu’au jour même... 

 

Après une nuit moyenne, réveil à 6h pour aller assister au départ des relais de chaque division. Les jambes sont lourdes mais il serait dommage de rater ça, pour moi qui avait l’habitude prendre ce départ les 2 années précédentes. Le site de course est parfait avec passage de relais sur un stade et balise spectacle visible depuis les tribunes + un couloir qui permet d’encourager chaque coureur après son départ et son passage à la balise spectacle. Les orages annoncés ne nous dérangerons pas et les tatouages aux couleurs du club sont de sortie !

CFC-2011 1524

Le stade avec le passage de relais au fond

 

Bref, condition idéales pour donner de la voix et suivre les courses de tout le monde. On assiste à la vague des différents départs salués avec enthousiasme par la foule en délire !

CFC-2011 1527

Le départ de la N1 avec Maxime à gauche

 

CFC-2011 1529

La N3 avec Aymeric

 

CFC-2011 1538

La N4 avec Thomas

 

CFC-2011 1539

Encore la N4 avec Vincent. J'ai raté le départ du Trophée T. Gueorgiou...

 

Maxime rentre en 13e position en N1 à quelques minutes d’un paquet de 10 équipes devant. Benoit rentre 3e en N2 ! Aymeric arrive lui en 15e place en N3.

 

CFC-2011 1530

Maxime à la balise spectacle (comment ça je sais pas prendre les photos ?!)

 

CFC-2011 1532

Benoit à la spectacle pour la N2, le couteau entre les dents

 

CFC-2011 1535

Aymeric passe à son tour

 

Pas vus passer les 1ers relayeurs de N4 et du TTG en revanche : l’inconvénient de partir dernier relayeur comme moi cette année est qu’il est plus difficile de suivre en continu les passages comme les années précédentes : je préfère rester un peu en tribune pour être assis et me préparer calmement en observant de plus loin les différents passages de relais.  J’apprécie quand même la remontée des jeunes qui n’en veulent : Quentin puis Lucile en N1 qui nous placent en 2e place tandis que Julia puis Antoine permettent à Greg de passer brièvement en tête de la N2 avant une boulette comme on peut en faire quand on a la pression sur un relais en particulier…

 

CFC-2011 1533

Quentin part sur le 2ème relais de N1

 

CFC-2011 1534

Julia part aussi pour la N2. C'est bon ils lisent bien leur carte


Il est temps que je commence à me préparer et à cogiter. L’inconvénient d’être dernier relayeur : les adversaires sont des brutes !! L’objectif de faire un top 10, voire top 8 officiellement, nécessite que j’ai une certaine avance au départ car je vais presque nécessairement perdre des places. Il s’agira donc de limiter les dégâts pour moi  La mauvaise nouvelle d’un pm de l’équipe de N2 vient me rappeler qu’il ne faudra pas prendre de risque excessif pour ne pas faire de pm ou d’oubli de poste comme plus tôt cette année. J’ai juste le temps de motiver Christophe B qui doit finir le relais de la N3 : il leur faut être dans les places qui montent en N2 pour remplacer l’équipe de N2 pm qui va, elle, descendre en N3 afin de garder une équipe dans chaque division. Ça va être serré car l’équipe se situe autour de la 20e place pour 13 places de montée mais une sombre histoire de règlement sportif, d’équipes qui peuvent ou pas monter, de clubs absents et de pm nombreux font que l’on devrait avoir une chance de monter jusqu’à la 20/25e place… Vous avez suivi ? Les règles de la CO sont parfois obscures 

 

Retour à la N1 où nous avons un peu rétrogradés comme prévu, mais sans plantage particulier, après les passages de Pascal, Lauriane, Jeanette puis Laurent pendant elsquels nous oscillons entre la 6ème et la 9ème position. Comme prévu, vus les coureurs à qui j’ai affaire et qui se préparent en même temps que moi dans la zone d’échauffement, ça va être très compliqué de rattraper qui que ce soit et de se maintenir le top 10... Laurent déboule à la dernière balise en 9ème position (en fait 8ème car le relayeur de Douai, devant nous, est pm) et c’est parti pour moi avec une 1ère salve d’encouragements à la sortie du stade.


D’entrée de jeu il faut monter dans le flanc. Je me mets tout de suite à la marche pour ne pas être dans le rouge car je sais, suite à la course d’hier, que le dénivelé beaucoup plus prononcé aujourd’hui va être difficile à digérer. Pas de problème sur les 3 premiers postes mais au 4ème, je fais ma grosse boulette du week-end. Manque de rigueur et de préparation de l’itinéraire, j’attaque une nouvelle montée dans le flanc sans prendre de point d’attaque précis ni de réel point d’appui et, en arrivant à hauteur de poste, je ne vois rien et ne sais pas si celui-ci est à ma gauche ou à ma droite… En fait si, je me doute qu’il est à ma gauche car je n’ai pas vu la clairière en contrebas en passant et je pars dans cette direction, à hauteur. Mais je n’ose pas aller assez loin et j’interprète mal un mouvement de relief au-dessus de moi. C’est le drame : je fais demi-tour et erre du mauvais côté. Je vois finalement Fabrice Vannier du CSLG Melun qui arrive (déjà !) et pars dans l’autre direction. Je me décide à aller voir plus loin par là-bas et trouve la bonne charbonnière et sa balise. Fabrice est déjà loin et hors de vue, moi j’ai perdu 4 minutes…


La suite se passe à flanc mais cette fois, je suis plus attentif à bien me situer dans ma progression et ne pas me laisser attirer par les postes qui ne sont pas sur mon circuit. Mais j’ai un nouveau gros coup au moral quand je vois passer Olivier Coupat du LOUP qui m’enrhume littéralement en route vers le poste 8, dans ce flanc en légère montée où la course est pénible. Après la balise, on doit à nouveau monter droite dans la pente et je le vois continuer au même rythme en côte comme si de rien n’était alors que je suis scotché dans la pente à la marche (voire à 4 pattes ) ). J’arrive enfin sur le plateau mais je perds à nouveau 1 minute sur le poste 10, masqué par de la végétation basse que je n’ai pas vue sur la carte. Cette fois ce sont Célestin Crespin du COTS (Tours) et Rudy Gouy du club de Chamonix qui me rattrapent. Le moral est bas… Cela dit, maintenant qu’on est sur le plat, j’arrive à suivre le rythme de ces 2 là. Mais au poste suivant, je dépasse ma dépression (je veux dire la dépression où se trouve ma balise  ). Rudy a une variation plus courte et je ne le reverrai plus. Célestin a le même poste que moi mais mon demi-tour me le fait perdre de vue temporairement. Je le retrouve 2 postes plus loin où il s’est visiblement un peu loupé. Mais il me décroche à nouveau petit-à-petit sur des micro-choix plus efficaces et un rythme un peu supérieur. Surtout, je prépare mal mon interposte vers la balise 16 et choisis un mauvais itinéraire où je dois traverser en flanc des arbres tombés en pagaille qui étaient marqués sur la carte en chablis mais que je n’ai une fois encore pas vu. Encore une minute de perdu je pense.


C’est ensuite la descente vers la balise spectacle où je ne peux pas m’empêcher de penser qu’ils doivent être déçus d’avoir vu passer 4 coureurs partis après moi… Cela dit, ça ne s’entend pas : j’ai droit à une bronca du tonnerre !! Je reste dans ma carte mais c’est très impressionnant et me motive à donner tout ce qui me reste dans les jambes sur la petite boucle finale. Celle-ci se passe correctement à part un petit détour en approche et une mauvaise sortie de poste sur la 20, attiré par le sentier en-dessous, alors que mon poste est en haut. Je dois grimper un talus terreux ultra-raide en m’accrochant avec les ongles… 30’’ à 1 minute de perdu en tout.

  

J’en finis sur le stade à la 12e place, déçu par ma grosse erreur au poste 4 qui nous a effectivement fait perdre 2 à 3 places (car le COTS, Chamonix et même Melun terminent à 3 minutes ou moins devant). On manque de peu un top 10 définitivement jouable, comme chaque année depuis que je fais le CFC… Try again ! Bon, il faut voir le côté positif : l’équipe n’est pas pm et on a globalement fait une bonne course mais il y avait une sacrée adversité. Pour les autres divisions, il est probable que la 21e place de l’équipe de N3 lui permette de monter en N2 et donc garder une équipe dans chaque division malgré le, ou plutôt ‘’les’’ , pm de l’équipe de N2. Par ailleurs les équipes de N4 finissent 25e et 60e malgré les recompositions de dernière minute. Tous les mini-orienteurs qui couraient sur le Trophée Thierry Gueorgiou ont réussi à terminer leur parcours et on a bien ri quand depuis les tribunes on les voyait disparaître derrière la barrière du stade trop haute lors du passage de relais 

 

CFC traceLa carte du CFC avec ma trace GPS


Super week-end à nouveau sur l’essentiel avec une organisation excellente, un site idéal pour vivre ce grand relais, une ambiance au top, des courses qui nous ont fait vibrer et une météo favorable bien qu’un peu chaude à mon goût pour courir ! Ah oui et puis on n’a pas eu de panne de voiture au retour  L’objectif sportif pour le CFC est manqué de peu hélas pour mon équipe, comme quoi on ne peut pas tout avoir 

 

Maintenant, il va falloir se remettre au travail, vu que le genou va mieux. Car le prochain objectif est l’objectif de l’année avec ce Tour de l’Oisans et des Ecrins fin juillet dont je n’arrête pas de parler. D’ici là, entrainement spécifique avec des sorties longues et beaucoup de côtes en marchant, quelques CO pour le plaisir au mois du juin dont le trophée de Saint Quentin en Yvelines les mercredis soirs, un repérage de la 2e moitié du tour des Ecrins début juillet… et du repos ensuite pour être en forme le jour J !

Partager cet article
Repost0

commentaires